Ce 19 avril vit s’accomplir une remontada du nombre de participants à notre réunion de la Rimessa. Cette fois notre exquise marquise sulfureuse n’eut pas à intervenir pour requinquer nos mem… euh, pardon nos adhérents. Fred, notre Président et Guy, notre Ex-Président avaient, tous les deux, envoyé en temps voulu les rituelles invitations aux membres de notre association.
Et cette double action quasi concomitante eût pour effet de rameuter un effectif presque complet. Nous avons eu entre autres le plaisir de revoir notre Trésorier que certaines méchantes langues avaient craint de voir disparaître avec la caisse. Quant à Fortuna, elle était derechef arrivée casquée, mais dégantée. Ses mains transies empêchèrent les chaleureuses effusions des retrouvailles astro-corporatives… Rappelons-lui à ce propos qu’en avril, il ne faut pas se découvrir d’un fil.
Ensuite votre SSSAO se lança avec fougue dans son compte-rendu délirant de la séance du 22 mars dernier. Sa rédaction incisive et parfois même astringente fut pour la seconde fois déclinée en mode de diaporama sonore… Il mit en scène tour à tour et sans leur accord le Président puis le Vice-Président qui avaient la fois dernière manqué à leurs responsabilités voulues par leur haute fonction. Il mit d’abord en scène le Président à sa table de travail, en train de répondre au téléphone, submergé par sa tâche et quasi enseveli sous des piles de dossiers issus de l’officine Sensomedia. Votre espiègle SSSAO égratigna un peu Paul (pas Messier, l’autre). Il le mit dans des situations délicates en le plaçant à bord d’un véhicule futuriste en train de quérir une clé USB oubliée. Peu avare d’effets spéciaux, il multiplia les situations cocasses entre lesquelles il fit évoluer notre Vice-Président. Bref, ce compte-rendu new-style eut le bonheur, semble-t-il, de plaire à l’assistance présente… et même aux autorités gentiment brocardées.
André enchaîna ensuite plus sérieusement avec le second module d’une présentation Powerpoint dont le thème principal montrait l’importance de l’ouverture du diaphragme et son effet sur une série de photos. Une quarantaine de diapos furent utilisées pour illustrer son propos. Son ambitieux fil rouge est de faire progresser pas à pas le néophyte pour qu’il puisse passer de la photographie à l’astrophotographie. Il se propose dans une prochaine séance d’aborder la vitesse d’obturation. Cela sera le second volet du fameux « triangle de l’exposition » .
Guy et André avaient préparé un sujet sur la mission Parker Probe chargée d’étudier de très près notre Soleil. Guy présenta ce diaporama qui s’enrichit peu à peu au fur et à mesure des données parcimonieusement dispensées par la NASA.
Enfin Paul fit une brillante exposition de peinture. Armé d’une main de sa palette de Hubble enrichie et de l’autre de sa clé USB magique mais parfois malicieuse, il nous proposa de magnifiques images en « très haute définition » :
Sur une première diapo : les magnifiques nébuleuses en émission NGC 2020 et 2014.
Succédèrent dans la constellation d’Orion celle plus connue de la célèbre tête de cheval et celle de la flamme plus à gauche de l’écran.
Ensuite celles du cœur et de l’âme de la Reine d’Ethiopie.
Et enfin la nébuleuse du calmar géant avec en son centre un objet qui laissa muette notre exquise marquise. Bref un très beau travail bien documenté et remarquablement exposé.
En fin de soirée, Fred nous présenta : deepskystacker, logiciel gratuit destiné au traitement des images d’astro. Après quelques darks bien noirs, il serpenta dans les méandres théoriques soigneusement lissés pour ne pas effaroucher son public. Il évoqua à pas feutrés quelques offsets pour ne pas amplifier le bruit du capteur. Enfin, il lâcha quelques flats timides mais bien sentis. Ensuite il laissa travailler deepskystacker et nous livra en apothéose sa magnifique nébuleuse trifide qui lui valut les éloges de toute l’assistance. Notre Président, soucieux de ne pas décourager les potentiels candidats à l’astrophotographie reprendra ce thème qui mérite d’être approfondi.
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